Les textes figurant dans cette rubrique relèvent de la seule responsabilité de leurs auteurs et contributeurs, mentionnés en tête de chaque document. Leur publication sur cette page, et sous cette réserve, a pour objet de porter ces contributions au débat public dès qu’elles sont disponibles et considérées comme suffisamment finalisées.
Ces réflexions collectives ne peuvent en aucun cas être considérées, en l’état, comme la position officielle de l’Académie..

Transport aérien : perceptions et réalités

Ce document a été rédigé par Éric Dautriat, Philippe Forestier, Philippe Fonta, Jean-Marc Garot et Alain Joselzon, membres de la Commission Energie et Environnement (C2E) de l’Académie de l’Air et l’Espace.

La première décrit la façon dont le transport aérien est inclus dans les accords climatiques internationaux, la deuxième les instances de coordination de la décarbonation du transport aérien et la troisième déconstruit l’expression, devenue virale, « Seulement 1 % des personnes sont à l’origine de 50% des émissions mondiales de l’aviation ».

Avec l’effet Covid, La vision suggestive d’un transport aérien temporairement à l’arrêt, le constat de la possibilité de poursuivre certaines activités à distance sans avoir nécessairement à
prendre l’avion, a eu des impacts sur les modes de pensée, soulevé des interrogations, joué le rôle de catalyseur, créant un contexte très favorable à un fort accroissement du ciblage de l’aviation, dans les toutes dernières années, avec de fortes disparités entre les régions et les pays, selon les intérêts et les aspirations en jeu

Ces avions « trop visibles » sont également accusés de « transporter les riches ». Certes la communication même du transport aérien a trop souvent mis l’accent sur les destinations de rêve et les images de première classe pour qu’il faille maintenant s’étonner de cette critique, que la démocratisation du transport aérien ne suffit pas encore à contrecarrer.

La diffusion des solutions réelles de décarbonisation, dans les faits et dans la communication, accompagnée d’une plus grande conscience sociétale, est la meilleure réponse à ce « ciblage » médiatique de l’aviation La pression médiatique peut être bénéfique en incitant la transport aérien à être un acteur de la lutte contre le changement climatique à la hauteur de ce que voyager en avion signifie des points de vue techniques, sociologiques et économiques.

Receive our informations