TRAIN et AVION : Décarbonation même combat ?

Par Xavier BOUIS, membre AAE et Président du Comité sectoriel aéronautique et aérospatial des IESF… et « Grand Voyageur » SNCF

Pourquoi cet article ?
J’ai fait publier cet article en avril sur le site des Ingénieurs et Scientifiques de France (IESF). Plusieurs confrères de l’AAE m’ont persuadé de le présenter comme « libre propos » sur le site de l’Académie. Dont acte ! Des précisions ont été ajoutées en italiques

Je travaille actuellement sur les questions de décarbonation du transport aérien, ce qui me conduit à des interrogations plus larges sur l’énergie électrique non carbonée dont tous les secteurs devront disposer avant 2050. Du coup, la semaine dernière dans mon TGV habituel qui pavoise d’un superbe « 80 fois moins de CO2 que l’avion » je me demandais si ce serait tellement plus facile pour les trains que pour les avions. NB : Il me semble qu’en juin le TGV Paris-Bordeaux-Toulouse a changé son slogan en « moyen le plus écologique » !

Mes lecteurs IESF (et AAE !) , ingénieurs pour la plupart savent que les émissions d’un secteur d’activité, pour qu’elles soient considérées dans leur totalité, doivent faire l’objet d’une ACV (analyse de cycle de vie) sans se contenter de la première approche dite « scope 1 » qui ne s’occupe que des émissions immédiates comme celle d’une consommation de carburant et non pas de tout de ce qui est nécessaire à l’élaboration du bien ou du service qu’on achète… et générateur de CO2 « caché ». Qui se rend compte que tout un chacun, en veillant sur sa consommation d’électricité, d’essence ou de mazout importe déjà en moyenne sans le savoir la moitié de son…

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