Enregistrement de la conférence de Peter von Ballmoos, astrophysicien de l’IRAP, le mardi 26 avril 2022 à la médiathèque José Cabanis de Toulouse.
Matière noire, énergie sombre, inflation, asymétrie baryonique sont aujourd’hui des hypothèses essentielles pour expliquer l’Univers que nous observons. Alors que la nature même de ces hypothèses reste obstinément dans l’obscur, leur formalisme mathématique arrive à modéliser les observations avec un très haut degré de précision. Ce paradoxe nous rappelle la situation dans laquelle se trouvait l’astronomie jusqu’aux temps de Kepler : le modelé des épicycles était utilisé avec succès pour décrire le mouvement apparent des planètes. Et une même question que nous posons depuis : est-ce que “sauver les phénomènes” suffit ?