Ce document est le fruit de travaux de groupe menés au sein de l’Académie de l’Air et de l’Espace. Ils ont le plus souvent vocation à être insérés le moment venu dans un document officiel de l’Académie, mais demeurent pour le moment provisoires.

L’hydrogène liquide comme carburant des avions : est-ce une bonne piste pour réduire les émissions de CO2 ?

Les membres de la Commission Énergie et Environnement (C2E) de l’Académie de l’Air et de l’Espace (AAE) dont les noms suivent : Dominique Bajeux, Xavier Bouis, Alain Cassier, Éric Dautriat, Michel Desaulty, Michel Eymard, Jean-Marc Garot, Nicolas Jeuland, Alain Joselzon, Thierry Prunier, Bruno Stoufflet et Gérard Théron ont, pendant un an, analysé de nombreux documents sur l’utilisation de l’hydrogène liquide comme carburant des avions de transport commercial. Leur avis est le but de ce rapport.

L’hydrogène est utilisé depuis de nombreuses années dans l’industrie et le transport spatial. De nombreuses connaissances scientifiques et techniques ont été accumulées sur ses caractéristiques et sur son utilisation. Du fait du changement climatique, l’hydrogène fait l’objet d’un regain d’intérêt comme vecteur d’énergie et pour être utilisé directement dans les transports.

En remontant le cours de l’histoire, une des premières utilisations de l’hydrogène pour le transport aérien a été pour les dirigeables, dont l’aventure s’est terminée en 1937.

Certains démonstrateurs d’avion ont été testés en vol avec succès (B-57 en 1956 – Tupolev 155 en 1988), mais sans autre développement, notamment à cause du coût plus élevé de l’hydrogène par rapport au kérosène. Dans les années 2000, le sujet a été de nouveau abordé en Europe, puis abandonné.

Etant vue comme un des moyens de décarbonation du transport aérien, l’utilisation de l’hydrogène fait l’objet d’un renouveau d’engouement politique, médiatique et technique avec des projets d’industriels et des travaux de centres de recherches.

Articles qui pourraient vous intéresser :

Recevoir nos informations